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Trilles
Aux lèvres
Au piston
En bougeant les pistons
Au cor, le trille se fait traditionnellement avec les lèvres en passant rapidement entre deux harmoniques successives.
Cela implique, comme il n’y a pas de demi-ton dans la tessiture jouable de la série harmonique, que cette méthode ne peut faire que des trilles au ton supérieur ou inférieur (en violet dans l’exemple ci-contre).
Cela implique aussi que les trilles aux lèvres dans le registre médium-grave sont impossibles puisque dans ce registre les harmoniques y sont éloignées d’un intervalle supérieur au ton et à la tierce.
On peut aussi faire des trilles à la tierce mineure ou majeure (en vert dans l’exemple ci-contre), qui dans la vitesse sonneront comme des trilles au ton (c’est d’ailleurs cette technique que les trombonistes utilisent, puisque leur tessiture ne leur permet pas d’avoir les harmoniques suffisamment rapprochées pour pouvoir faire un trille directement au ton).
Au cor, le trille se fait traditionnellement avec les lèvres en passant rapidement entre deux harmoniques successives.
Cela implique, comme il n’y a pas de demi-ton dans la tessiture jouable de la série harmonique, que cette méthode ne peut faire que des trilles au ton supérieur ou inférieur (en violet dans l’exemple ci-dessous).
Cela implique aussi que les trilles aux lèvres dans le registre médium-grave sont impossibles puisque dans ce registre les harmoniques y sont éloignées d’un intervalle supérieur au ton et à la tierce.
On peut aussi faire des trilles à la tierce mineure ou majeure (en vert dans l’exemple ci-dessus), qui dans la vitesse sonneront comme des trilles au ton (c’est d’ailleurs cette technique que les trombonistes utilisent, puisque leur tessiture ne leur permet pas d’avoir les harmoniques suffisamment rapprochées pour pouvoir faire un trille directement au ton).
Dans cet extrait du Concertino pour cor de Weber, est coloré en noir ce qui est écrit sur la partition de cor (originellement en mi, transposée ici en fa pour une meilleure lecture), en orange ce que Weber aurait voulu entendre par rapport à l’harmonie de ce passage, et en bleu les véritables notes jouées quand on exécute ce passage en trilles aux lèvres (les pistons n’existaient pas encore à l’époque de Weber) :
Weber – Concertino pour cor en mi majeur – mesure 319
NB : Les petites notes entre parenthèses sont ajoutées ici dans un but pédagogique, elles sont normalement implicites et ne se notent pas sur la partition.
Pour pallier à l’impossibilité de faire un trille au demi-ton avec les lèvres, on peut le faire au piston. Il y a généralement toujours un doigté pour le faire, même si c’est parfois délicat au vu du risque de passer à l’harmonique inférieure à la place de l’harmonique supérieure.
Pour le 2e trille (si♭/do en Ut) ci-contre, comme la♭ et do se font avec le même doigté, on risque de passer du si♭ au la♭ au lieu de passer du si♭ au do.
On peut bien sûr faire des trilles au ton au piston, mais ils sonneront moins doux qu’aux lèvres.
Trille aux lèvres
Trille au piston
Trille aux lèvres
Trille au piston
Les trilles au piston permettent aussi de triller dans tous les registres, alors qu’il n’est possible de les faire aux lèvres qu’à partir du registre médium-aigu, les harmoniques étant plus écartées dans les registres inférieurs.
Par instinct, un corniste trillera toujours de la façon qui lui arrange en privilégiant le traditionnel trille à la lèvre. Pour qu’il fasse tous les trilles de la même façon, il vaut mieux l’indiquer dans la notice (à condition que tous les trilles de la partition soient écrits de façon à ce qu’ils soient faisables avec la technique choisie, particulièrement concernant ceux aux lèvres). Si au contraire, il doit faire certains trilles aux lèvres et d’autres aux pistons, il convient de choisir une notation qui puisse les différencier. Voici un exemple simple, « tr l » signifiant trille aux lèvres et « tr p » trille aux pistons.